Alors que le printemps pointe le bout de son nez, pour notre sixième fanzine on a suivi le fil des saisons en nous mettant au vert – ou au verre. Petit tour du propriétaire qui vous en dira plus quant à ce qui vous attend dans ce numéro.
Le vert comme feu vert, celui qui nous dit qu’enfin on peut avancer, l’occasion sur laquelle on saute avant que ça passe à l’orange puis au rouge. Un vert mitigé car il porte bonheur chez le trèfle irlandais quand il porte malheur au théâtre. Mitigé surtout car demeurant couleur de l’espoir, quand on le décompose en jaune et bleu il devient un drapeau qui fait tristement l’actualité aujourd’hui.
Le ver luisant qui nous guide en brillant dans la nuit aussi – saviez-vous d’ailleurs que pendant la Première Guerre mondiale les soldats britanniques les ont utilisés pour éclairer cartes et tranchées la nuit ? Le ver comme source de la lumière qui nous permet de photographier, d’immortaliser ce réel qui nous entoure pour mieux le faire parler.
Le vert comme son aussi, comme visuel, avec un texte à l’honneur de la synesthésie – si vous ne connaissez pas, vous aurez donc appris quelque chose et ça ne saurait nous faire plus plaisir. Le vert de la pelouse par exemple, le vert des fonds verts du cinéma. Le cinéma qu’on regarde, et celui qu’on se fait aussi.
Le vers de la poésie enfin, celle qui occupe nos têtes et celle qu’on tente de déceler dans le quotidien. Le vert, l’infini et l’au-delà.
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UN SON : I’m So Green de Can sur l’album Ege Bamyasi (1972).
UN TEXTE : Edito de Nils Savoye
UN VISUEL : Couverture du fanzine réalisée par Lucile Fauchier
