Chaque mois, la rédaction de L’Escamoteur se retrouve pour réaliser un fanzine sur une après-midi. Chaque mois, on invite de nouvelles personnes. Chaque mois, on publie leur article ici. Chaque mois, vous pouvez vous procurer le fanzine à prix libre en cliquant ICI. Ce mois-ci, notre thème est le VERT.
Si tu passes au rouge, tu meurs. Ni les voitures, ni le temps ne s’arrêtent pour toi. Et toi, tu arrêtes de vivre, sans comprendre. Mais si tu le décides, tu t’arrêtes et tu attends que le feu passe au rouge.
Revenons à l’orange, posons-nous un peu (saviez-vous que dans d’autres contrées, le feu orange, précède à la fois le feu vert et le feu rouge. Ce qui change la donne). D’abord, arrêter sa course, la stopper, net. Attendre et en profiter pour réfléchir (un peu). A ce qui a été fait, à ce qu’il reste à faire et au temps qu’il reste pour tout cela. Ensuite, irrémédiablement, arrive le rouge.
Se préparer à l’action.
Vert ! On passe. De nos semelles, on écrase nos peurs et nos certitudes. On devient aérodynamique. On se lance.
Espérance.
Un ver luisant,
Un verre brillant,
Un vert mystère,
Un ver de terre,
Rien de plus beau,
Rien de plus étrange,
Qu’un ver dans la nuit, Brillant de mille feux.
UN SON : Leon Russell, qui nous parle d’autres verts dans la nuit, les feux follets.
UN TEXTE : « Vert J’espère » de Pétronille Cartier et poème de Patrice Cartier.
UN VISUEL : Lucile Fauchier