Sur notre site, vous pouvez lire les textes reçus dans le cadre de notre appel à textes Une histoire à La Clef. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, contribuer en nous envoyant par mail un récit de votre cru dont l’action se déroule au cinéma La Clef. Vous avez pour ce faire jusqu’au 20 octobre, plus d’informations en cliquant ici. Aujourd’hui c’est Gabrielle qui, elle le confesse, n’est jamais allée à La Clef.
J’ai jamais été au cinéma La Clef. Mais quand j’étais en licence, ma fac était juste à côté. C’est un endroit que mes amis mentionnaient parfois. À l’époque, j’étais la seule de notre groupe à ne pas faire d’études de cinéma, et ils parlaient toujours que de ça. Alors je vais pas vous cacher que tout ce qui touchait à ce domaine me passait un peu au-dessus. Mais La Clef, je passais souvent devant avec mon petit cartable et ma petite salopette, et j’étais un peu fascinée. L’endroit semblait spécial, en tous cas j’en croisais pas beaucoup des comme ça. Et puis ce bâtiment, il me ramène à cette époque où on avait à peine 20 ans et où on se traînait des bancs de la fac à ceux du bar d’à côté. La vie était ma foi bien douce. J’aime le souvenir de cette époque, et la vue de ce cinéma m’y ramène. Il faudrait peut-être que je la franchisse un jour, cette façade-souvenir, pour découvrir ce qui se cache derrière.
UN SON : Love Letters de Metronomy
UN TEXTE : Gabrielle Prats
UN VISUEL : Gabrielle Prats
